Collections de géosciences en université : de l'échantillon de recherche à la gestion pérenne
Stéphane Jouve  1@  , Charles Ragusa  1@  , Noémy Mollaret  1@  , Maxime Perretta  1@  , Rémi Gaillard  2@  
1 : Pôle Collections Scientifiques et Patrimoniales – Bibliothèque de Sorbonne Université (BSU)
Sorbonne Universités, UPMC Université Paris 6
2 : Bibliothèque de Sorbonne Université (BSU)
Sorbonne Universités, UPMC Université Paris 6

Les collections de Sorbonne Université sont très variées : anatomie-pathologie, zoologie, paléontologie, métallogénie, objets pédagogiques et instruments scientifiques, patrimoine artistique... Une partie de ces collections, en particulier celles de géosciences, est gérée par un service dédié de la bibliothèque universitaire, le Pôle Collections Scientifiques et Patrimoniales, qui rassemble les expertises disciplinaires et techniques indispensables à leur gestion.

Le Pôle développe un projet de base de données (BDD) ayant pour ambition de fédérer l'ensemble des collections de l'université. La solution retenue repose sur un système de gestion que mobilise habituellement les institutions patrimoniales, comme les grands musées pluridisciplinaires. Il permet la description et la gestion de typologies variées, mais n'est pas forcément prévu pour gérer des collections de recherche, en particulier les échantillons géologiques.

Dans ce cadre, plusieurs volets spécifiques aux géosciences ont donc été développés, afin d'adapter la base d'origine aux typologies présentes dans les laboratoires de géosciences, comme les échantillons géologiques ou les carottes marines. Un premier état des lieux des bases de données existantes a été effectué afin d'assurer une interopérabilité maximale entre la BDD et les bases de données nationales ou internationales existantes. Une structure et des champs spécifiques ont ainsi pu être établis, et des vocabulaires homogènes et précis sont en cours de définition afin d'optimiser les recherches dans la base.

In fine, cette BDD doit constituer la brique terminale de la chaîne d'exploitation des échantillons par les structures de recherche de l'université. En les y intégrant à l'issue de leur exploitation par les laboratoires, et en créant un écosystème associant échantillons, publications et données associées, elle doit permettre de pérenniser, dans une démarche de science ouverte, leur potentiel scientifique, tout en participant de leur patrimonialisation.


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